Au détour d'un couloir [Margareth]

Admin Messages : 146 Date d'inscription : 25/06/2009

"Que les marchands bourgeois peuvent être pédant. Ils ne sont rien et en plus, ils se permettent d'être insolent avec leur roi. Un tour au cachot rafraichira les idées de ce stupide sculpteur sans talent. Oser me dire que je n'ai aucun gout en matière d'art simplement car j'ai refuser d'acheter l'une de ses statues sans valeur. Il a de la chance que je sois d'humeur clémente, sinon, c'est sa tête qu'il aurai perdu."

Cette histoire m'avais tellement agacé que j'avais décidé de faire un tour dans le château, histoire de me détendre un peu en faisant de l'exercice. J'aurai bien fait un peu de sport, mais en plein milieu de la matinée, il n'y a guère de monde qui soit motivé pour faire une partie de paume. Et la marche peut tout aussi bien remplacer le sport, vu le nombre d'escalier qui sont présent. La seule chose qui m'apaise un peu, c'est d'être seul quelques minutes. J'ai congédié les deux gardes qui m'escortent habituellement, mais ça ne durera guère longtemps, il y a bien quelqu'un qui va leur donner l'ordre d'ignorer mon ordre et de me retrouver.

Mais ce n'est pas le plus important. Le plus important, c'est la jeune créature un peu pâle qui est apparue sous mes yeux au bout du couloir. Avec une telle robe, elle ne peut être que noble, et ce petit air fragile qui donne envie de la manipuler avec précaution ne peut appartenir qu'à Margareth.

-Mademoiselle Jenkins, voilà une agréable surprise. Je ne me serai pas attendu a vous trouver ici. J'espère que vous ne vous êtes pas perdue au moins ?

Sinon, ce sera un plaisir de la guider jusqu'à un endroit plus tranquille. Quoi que, avec une femme aux airs moins pure, peut être, mais avec elle, je préfère ne pas prendre de risques avec des propositions indécentes.

La journée commençait tôt au château de la famille royale. Je m’étais levée aux aurores pour servir sa majesté la princesse Tess. Cette jeune femme, d’un an ma cadette, était vraiment douce. Je l’appréciais mais ne trouvais toujours pas ma place parmi les demoiselles de compagnies. Non pas qu’elles soient méchantes ou indifférentes, mais je n’arrivais toujours pas à me faire vraiment à la vie à la cour. Pourtant j’avais discuté avec les sœur Simmons la vieille, elles étaient vraiment gentilles, mais ma famille me manquait toujours, même après une semaine de service au château.

Ce matin donc, après avoir servit sa majesté je me retrouvais avec du temps libre. Je voulais l’utiliser pour me rendre une nouvelle fois à la bibliothèque et lire tout mon saoul. J’avais omis un petit détail cependant : Ce château était un vrai labyrinthe. Cela faisait maintenant plus de quinze minutes que je tournais sans pouvoir trouver mon chemin et ne croisant personne à cette heure de la matinée. Je commençais vraiment à me dire que j’étais poursuivie par le mauvais œil. J’allais commencer à désespérer quand j’entendis un bruit de pas. Je me retournais pour faire face à la personne qui allait arriver.

Ce fut le roi en personne qui passa le coin du couloir. Je me mis immédiatement en révérence de circonstance.je n’osais relever le regard que lorsqu’il m’adressa la parole. Toujours peu habituée aux règles de bienséance je ne savais si j’avais le droit de le faire sans son ordre mais c’était trop tard. Je n’osais toutefois pas le regarder dans les yeux immédiatement.

-Mademoiselle Jenkins, voilà une agréable surprise. Je ne me serai pas attendu a vous trouver ici. J'espère que vous ne vous êtes pas perdue au moins ?

Je n’avais pas eu souvent l’occasion de voir le roi et je fus surprise qu’il me reconnaisse et se rappelle de mon nom. Perdue ? Eh bien si j’étais on ne peut plus perdue. Je décidais de le lui dire, lui au moins pourrait m’indiquer mon chemin, même si ce n’était pas vraiment son rôle. Pour lui adresser la parole j’osais le regarder dans les yeux mais je rougis, de mon aveux de m’être perdue et d’avoir en face de moi le roi. Oui j’adressais la parole au roi.

-Bonjour votre Majesté. Je suis effectivement perdue. Je cherchais votre bibliothèque mais ai dû me tromper quelque part.

Admin Messages : 146 Date d'inscription : 25/06/2009

Je me retint de sourire. Son regard fuyant, ses joues rougissantes, autant d'indice qui me laissait entrevoir sa timidité. Et je trouvais ça amusant, un peu comme un enfant qui parle avec un adulte. C'était tout a fait mignon. Mais est-ce une timidité feinte ? Ou une réelle timidité très visible ? Surement réelle, je pense pas que cette demoiselle soit le genre de femme a faire ce genre de choses. Je fis un petit sourire compréhensif.

-Eh bien, me permettez vous de vous servir de guide ? Ce n'est pas la première fois que quelqu'un se perd ici, ne vous en faites pas. Le château est vaste, c'est un vrai labyrinthe.

Je lui offris mon bras, en parfait gentleman, et pris la direction de la pièce aux livres. Ça me rappelait qu'il fallait que je récupère prochainement un ouvrage sur les lois en matière de marché dans l'histoire du pays. Un ministre a eu la superbe idée de réformé les règles d'extraction de pierre, afin d'arrangé les prix pour le futur revêtement d'une avenue en pavé neufs. C'est de l'escroquerie légale, mais je suis le roi, donc...

-Alors ma chère, comment va donc votre frère ?

Idaho est l'un de mes rares amis proche, ami d'enfance et compagnon de coups fourrés.

-Je n'ai guère eut l'occasion de prendre de ses nouvelles récemment.

Je décidais de jouer un peu avec la timidité de la jeune femme.

-As-t-il trouver une nouvelle conquête a séduire ?

Un petit sourire s'afficha sur mes lèvres et je fis un petit clin d'oeil.

» Margareth JeNkins (Finiiiiiiiiiiiiie)